Le stress oxydatif correspond à une oxydation des constituants de notre organisme. Cette agression chimique est due à un excès de molécules particulièrement nocives que l’on appelle les radicaux libres et qui proviennent de l’oxygène que nous respirons pour vivre.
Cette oxydation dénature nos protéines, nos lipides, nos sucres, nos membranes cellulaires et nos cellules et même nos chromosomes. De ce fait, nos cellules et leurs constituants les plus nobles "rouillent" de la même façon qu’un morceau de métal abandonné à l’air libre.
Cette agression de nos cellules est une des causes essentielles de notre vieillissement. En quelque sorte nous vieillissons parce que nous nous oxydons...
Cette "rouille" permanente de notre organisme est le prix que nous payons à la toxicité de l’oxygène que nous inhalons dès notre naissance mais qui est pourtant indispensable à notre vie, c’est le paradoxe de l’oxygène.
Le stress oxydatif est impliqué dans de nombreuses maladies.
La plupart des maladies chroniques évolutives comme les maladies rhumatismales inflammatoires, les maladies chroniques inflammatoires de l'appareil digestif, les maladies broncho-pulmonaires, les affections de la peau, le diabète, les maladies cardiovasculaires et les affections virales chroniques s'accompagnent d'un stress oxydatif parfois important.
En dehors des causes classiques du stress oxydatif, comme le tabagisme, l'alcool, le soleil, la pollution et le sport intensif, le stress psycho-social apparaît comme une des causes majeures de stress oxydatif chez des personnes par ailleurs en apparente bonne santé.
Un stress oxydatif élevé accélère les phénomènes du vieillissement.
La plupart des maladies chroniques peuvent être évitées par des mesures simples qui concernent notre mode de vie. (OMS)
Face à la prévalence galopante des maladies émergentes dégénératives liées au vieillissement, au sein desquelles la maladie d’Alzheimer s’annonce comme un enjeu majeur de santé publique, les stratégies actives de prévention apparaissent comme les mesures thérapeutiques les plus crédibles.
Toutes ces menaces sur notre vie et sa qualité, ont un point commun : le stress oxydatif.
Dénaturant les protéines, les lipides et l’ADN, perturbant l’expression des gènes impliqués dans l’inflammation et la mort cellulaire, le stress oxydatif est impliqué tantôt comme cause, toujours comme conséquence, dans de nombreuses pathologies, des maladies cardiovasculaires aux cancers, en passant par les maladies chroniques infectieuses et inflammatoires et les maladies neurodégénératives.
Il est reconnu par ailleurs comme une des causes essentielles de notre vieillissement.
Un double consensus se dessine pour qu’il n’y ait plus désormais de stratégie de prévention des maladies dégénératives et du vieillissement sans une lutte acharnée, impitoyable contre le stress oxydatif, et que toute supplémentation en particulier antioxydante ne se fasse sans un diagnostic biologique préalable.
Diagnostiquer le stress oxydatif et le "traiter", participe d'une part à la prise en charge des pathologies au cours desquelles son implication est largement reconnue, et d’autre part au maintien en bonne santé dans une vision plus prospective de prévention.
Nous ne sommes pas égaux devant le phénomène du stress oxydatif. Si nous pouvons harmoniser nos apports alimentaires en antioxydants, nos défenses « endogènes » c'est-à-dire l'arsenal antioxydant synthétisé par nos cellules est très variable d'un individu à l'autre. Certains d'entre nous ont des systèmes de protection de l'oxydation des lipides particulièrement efficaces, d'autres une meilleure protection anti-oxydante des protéines ou de l'ADN.
Par ailleurs nos systèmes d'élimination ou de réparation des produits oxydés sont très variables, au même titre que nos défenses immunitaires.
Notre expérience nous a montré qu'il était possible de normaliser ou d'améliorer considérablement 80 à 90% des bilans, même les plus perturbés, chez des patients indemnes de pathologies, dans le cadre d'une démarche strictement préventive, ou chez des patients présentant des pathologies chroniques, dégénératives et/ou évolutives.